Les panneaux de matelassage pré-imprimés

Ces dernières années nous avons vu arriver sur le marché des panneaux pré-imprimés, prêts pour le matelassage.

 

Plus besoin de piécer avant de quilter.

 

Il suffit de se rendre sur les réseaux sociaux pour constater l’ampleur du phénomène avec peut être le plus connu aujourd’hui DREAM BIG.

Nous en avons toutes un exemplaire dans nos armoires.

 

La société HONEST FABRIC lance aujourd’hui un nouveau produit en collaboration avec QUILTWORX.

 

Fabriqués en polyester de la meilleure qualité disponible à ce jour, utilisant les technologies de pointe pour l’impression de l’encre, ces panneaux reprennent des modèles de quilts de Judy Niemeyer.

 

 

 

 


Existant en plusieurs couleurs, ils sont absolument magnifiques. Je les ai eus en main en mars dernier, de près comme de loin, on a la sensation que le tissu est en soie.

 

Les couleurs sont vibrantes, elles ne passent pas, ne déteignent pas, l'ouvrage matelassé ne rétrécit pas et devient de plus en plus doux au fur et à mesure des lavages.

 

Les panneaux existent en plusieurs dimensions 51inches par 60 inches soit environ 125 cm x 150 cm et 81 inches par 104 inches soit 2m par 2,5m.

 

Pourquoi les panneaux pré-imprimés sont devenus si populaires ?

 

1 – Si les afficionados du piéçage, notamment en support papier, n’ont pas nécessairement envie d’acheter un quilt pré-imprimé, par contre, il y a de plus en plus d’adeptes du patchwork qui :

- soit ne disposent pas du temps nécessaire pour piécer mais ont envie de quilter  (le boum des long arm sur le marché y contribue largement),

- soit aiment le matelassage plus que le piéçage et n’ont nulle envie de passer des heures à monter un patchwork.

 

2- les panneaux pré-imprimés sont d’excellents outils pour apprendre à matelasser.

 

 Il suffit de constater que la plupart des grands noms du matelassage utilisent les panneaux pré-imprimés pour leurs cours de quilting (Lisa Calle, Natalia Bonner, Sue Nickels,…). C’est très gratifiant pour un élève d’avoir un cadre à l’intérieur duquel il travaille, avec lequel il repart à la fin du cours de matelassage. Il a l’impression d'avoir appris et d'avoir un nouveau quilt.

De plus, s’il a des problèmes de repère dans l’espace comme moi, la solution est idéale.

 

C’est aussi un excellent moyen de se lancer pour toutes les personnes qui ont peur (lorsqu’elles décident de matelasser elles-mêmes sans faire appel à une tierce personne professionnelle) de détruire l’ouvrage qu’elles ont mis tant de temps à monter.

 

Mon premier quilt réalisé avec un patron de Judy attend toujours son biais de finition. S’il me plaît de loin, de près la chanson est différente. J’ai voulu matelasser pour la première fois avec les règles et le pied à règle. Certes, je me suis entraînée auparavant, mais le résultat est loin de mes espérances du départ.

 

Le dicton « c’est en forgeant que l’on devient forgeron » résume très bien la situation. Pour apprendre et devenir meilleure, il faut s'entraîner, ce qui est parfois rébarbatif sur une pièce de tissu uni.

 

Savez vous que Jamie Wallen ou Lisa Calle pour ne citer qu'eux, nous incitent à un exercice d'entraînement quotidien sur papier de 30 mn pour progresser? Ces 30 mn ont autant de valeur que 3h d'entraînement face à la machine.

Jamie Wallen s'isole tous les jours 30 mn pour faire ses exercices et si quelqu'un cherche à le déranger, téléphone, visite ou autres, il se met aux abonnés absents ce laps de temps.

 

S'il est bien un domaine où s'exercer est indispensable, c'est celui du matelassage!

 

Et si finalement vous êtes contente du résultat, vous avez un magnifique quilt supplémentaire dans votre collection.

 

En résumé, ne vous privez pas de ces magnifiques outils d'apprentissage, et si vous aimez les panneaux pré-imprimés, je vous invite à visiter le site de HONEST FABRIC, les possibilités sont nombreuses.

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